Pendant ces dernières années, les États-Unis imposent régulièrement des sanctions à des entreprises chinoises qui sont soupçonnées d’espionnage ou d’activités illégales. En août dernier, le trésor américain appliqué de nouvelles à des entreprises chinoises. Découvrons dans la suite de cet article les sociétés ou personnalités qui ont été visées par cette nouvelle sanction de Washington.
Quelles sont les entreprises visées par les sanctions de Washington ?
Le département américain du Trésor a annoncé que la société XPCC fait partir désormais des sociétés inscrites sur sa liste noire. Cette structure est accusée par le Trésor américain d’être une société paramilitaire à la solde du PCC dans le but d’accentuer le contrôle sur la région du Xinjiang. En effet, cette société créée, en 1954, était constituée uniquement de soldats démobilisés. Quelques années après la création des civils s’y sont joints. On dénombre aujourd’hui près de 3,11 millions d’employés, soit plus de 12 % de la population du Xinjiang. La majorité des membres de la société sont d’origine ethnique Han.
Ses sanctions à l’encontre de la grande entreprise XPCC impliquent le gel de tous les avoirs dont dispose la société aux USA. À part les avoirs, le trésor américain à interdire à tout citoyen américain d’effectuer des transactions avec la société.
Quels sont les hauts dirigeants mis en cause dans cette affaire ?
Les sanctions de Washington sont également appliquées à deux responsables de XPCC dont Peng Jiarui le directeur de XPCC est secrétaire adjoint du PCC. Le second responsable visé par cette sanction est Sun Jinlong l’ancien représentant du Parti communiste. Ces deux responsables sont soupçonnés d’avoir des liens avec les graves violations des droits de l’homme que subissent les minorités ethniques au Xinjiang. Depuis des années, cette ethnique Ouïghour subit des traitements peu orthodoxes qui ont été l’objet de multiples tensions entre les relations sino-américaines.
Washington a toujours dénoncé depuis plusieurs années les exactions dont sont victimes les Ouïghours dans cette région chinoise. Washington avait déjà sanctionné le 9 juillet 2020 quatre hauts responsables chinois qui sont soupçonnés d’encourager ces traitements contre les Ouïghours.